Lors de mon voyage au CES en ce début d’année, j’ai vu de nombreuses imprimantes 3D, et cela m’a donné envie de regarder de plus près comment cela fonctionne.
J’ai commencé par faire de nombreuses recherches sur Internet puis j’ai trouvé un constructeur d’imprimante 3D dans ma région. Il s’agit de l’entreprise de Dagoma.
C’est une société française fondée en 2013 basée à Roubaix, qui propose des modèles d’imprimantes à des prix super intéressants et surtout, elle propose des imprimantes à monter soi-même.
Dagoma propose aussi des services très intéressants :
– Service d’impression 3D à la demande
– Des formations, pour vous aider à monter votre imprimante ou alors pour découvrir l’impression 3D.
– Et surtout une visite de l’histoire de Dagoma dans leur nouveau Showroom (j’adore cette proximité avec les clients)
J’ai donc reçu le modèle Discovery 200 déjà monté, et également 2 bobines de filaments.
En ouvrant le colis je tombe directement sur les bobines de filaments, la première Chromatik et l’autre filo 3D.
Coté couleur : 1 blanc, et 1 Orange.
En ouvrant le carton de l’imprimante, un petit morceau de câble est donné, c’est sympa je trouve pour les premiers tests.
Comme vous pouvez le voir l’imprimante est déjà montée et pleinement opérationnelle !
C’est sur qu’au CES j’ai vu des imprimantes beaucoup plus sexy que la discovery 200, mais les prix indiqués m’ont vite dissuadé de m’intéresser à celles-ci 😀
Sur le plateau d’impression un petit logo de l’entreprise Dagoma est imprimé. Il faut savoir que chaque imprimante est testée avant son envoi, c’est un gage de qualité de chez Dagoma !
Sachez aussi que 40 % de l’imprimante est imprimée par d’autres imprimantes 3D.
Dans le colis il y a également une spatule pour aider le décollage de vos pièces imprimées, une alimentation électrique, et une carte mémoire SD 2 Go ainsi que son lecteur.
J’ai également eu un support d’accroche à fixer sur le plateau d’impression (Buildtak), il est possible aussi de coller du scotch Blue tape.
L’avantage du Buildtak, c’est qu’il est facile à installer, la surface d’impression est top, celui ci résiste à la température, et il dispose d’une grande durée de vie.
La qualité de l’imprimante est vraiment très propre.
Voici les caractéristiques de l’imprimante :
- Volume d’impression : 200 x 200 x 200 mm
- Précision de positionnement XY : 50 microns
- Précision de positionnement Z: 10 microns
- Précision d’impression XY : 100 microns
- Précision d’impression Z : 100 microns
- Diamètre du filament : 1.75 mm
- Diamètre de la buse d’extrusion : 0.40 mm
- Consommation moyenne : 40W
- Tout type de filament “classique”
(PLA,filo3D, PolyPlus, PolyWood, PolyFlex, Octofiber, etc.)
Matériau recommandé : PLA - Plug & Play : Fonctionnement simple / Unique bouton On/Off
- Températures d’extrusion : Maximum 250° C
- Vitesse d’impression : de 20 a 100 mm/s
- Vitesse de déplacement : de 20 a 150 mm/s
- Logiciel simple fourni : Cura by dagoma
- Logiciels compatibles : Cura by dagoma/ Pronter face / Cura / Slic3r / Repetier
- Composants imprimés disponibles surcults3D, thingiverse, additiverse… / Carte électronique MELZI
- Firmware disponible sur GitHub – dérivé du Marlin
- Logiciel disponible sur GitHub
- Technologie utilisée : FDM = Fused Deposition Material = Dépôt de Matière fondue / FFF = Fused Filament Fabrication = Fabrication via Filament fondu
Le filament que j’ai utilisé pour imprimer mes objets s’appelle du PLA. Cela est mieux que l’ABS dont les vapeurs sont toxiques (il provient de l’industrie du pétrole), le PLA est non toxique et biodégradable, car fabriqué à partir d’amidon de maïs.
Notez que la bobine de 750 g de PLA coûte autour de 30 euros. On peut faire beaucoup de choses avec 750 g de filament 😉
Pour commencer à imprimer, j’ai utilisé le logiciel Cura sur mon Mac. Ce logiciel est une version faite par Dagoma,
Pour télécharger le logiciel, il faut se rendre sur le site de Dagoma, puis dans support, choisir son imprimante puis tutoriels et logiciels
Une fois le logiciel installé sur mon Mac je peux m’amuser. L’installation est très facile !
Vous allez pouvoir rapidement imprimer votre première pièce qui sera le logo de Dagoma.
Cela va vous permettre de bien calibrer votre imprimante, pour ensuite vous essayer à d’autres impressions beaucoup plus longue.
Sur le logiciel, vous pouvez choisir le type de filament, la température de chauffe de la buse, mais aussi le type de remplissage, et la précision.
Ensuite rien de plus simple, vous sauvegardez la configuration sur votre carte SD, puis vous l’insérez dans l’imprimante.
Ensuite il faut insérer le filament dans l’extrudeur, et ensuite insérer le filament dans la tête d’impression.
Si votre filament est en place vous pouvez allumer votre imprimante, celle ci va se mettre à chauffer, une fois la température de la buse atteinte l’imprimante va faire ses tests avant de lancer l’impression.
L’imprimante est un peu bruyante, du coup si vous pensez travailler tranquillement en soirée dans votre bureau c’est raté…
Pour retirer la pièce imprimée il suffit d’utiliser la spatule est de la faire glisser sous le modèle imprimé. Je vous conseille d’utiliser de l’alcool à 90° pour nettoyer votre protection de plateau.
Pour ma deuxième impression j’ai suivi le tutoriel très bien fait sur le site de Dagoma pour imprimer le dérouleur de bobine de filament.
D’autres sites proposent également de nombreux modèles : ROAD by Dagoma, Thingiverse, Cults3d… La plupart des fichiers sont gratuits.
Il y a également le site de chez boulanger http://happy3d.fr/ qui propose une démarche Open source qui vise à mettre à disposition librement des modèles 3D de pièces détachées des produits de leurs marques.
Il est important de préciser qu’une imprimante 3D comme celle-ci, il ne faut pas la faire tourner sans surveillance. En effet, la tête chauffe à + de 200°C et donc nous ne sommes pas à l’abri qu’un enfant touche à la buse ou autres…
J’ai commencé à faire pas mal d’impressions. Le dérouleur de filaments, un support pour iPad, des robots pour mon garçon et un support d’iPhone.
Ici le robot Maker articulé et surtout imprimé en une seule impression.
Voici le robot KillBot mini, il est également articulé en une seule pièce.
Sur le support de l’iphone, il y a pas mal de fils à couper suite à l’impression c’est assez normal car au niveau de la qualité j’ai mis la plus faible, et surtout cela est imprimé en couche successive.
Je suis maintenant totalement accros à cette imprimante !! Il y a tellement de chose à faire avec une imprimante 3D … au début on pense que cela est un gadget, mais une fois qu’on commence à réfléchir à des objets à imprimer, on se prend vite au jeu.
Voici une autre petite vidéo raide, une impression d’un support d’Iphone.
Je reviens vite vers vous avec des nouveaux articles sur l’imprimante Discovery 200 car celle ci est vraiment une super imprimante et surtout elle est Française, des Hauts de France, et son prix est vraiment très bien placé : 399€ pour le modèle monté ou 299€ pour le modèle en kit.
Merci encore à Dagoma.
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